Soutenu par la DRAC Ile-de-France, le conservatoire de Saint-Denis a passé commande d’une oeuvre pédagogique de piano collectif au compositeur Thibault Maillé.
C’est à l’occasion de cette 2e édition de la Biennale de piano collectif qu’a été créée la Suite Dionysienne, ensemble de cinq pièces pour trois pianistes de cycle 1.
Le compositeur nous en dit quelques mots et nous en offre grâcieusement la cinquième pièce, Petite Princesse :
L’ensemble de la Suite Dionysienne est disponible à la vente auprès du compositeur : thbltmaille@gmail.com
» Créée le 25 janvier 2024, la Suite Dionysienne est le fruit d’une commande du Conservatoire de Saint Denis via l’équipe de ses professeur.e.s de piano : au final, c’est surtout le fruit d’une rencontre avec de jeunes pianistes de cycle 1, motivés par l’expérience consistant à se partager le clavier, (à 3 en l’occurrence !), accompagnés de leurs enseignant·e·s particulièrement ouvert·e·s à mes propositions, comme j’espère l’avoir été aux leurs…
» La Suite est formée de cinq courtes pièces ; sa cohérence réside dans un hommage rendu à la ville même de Saint Denis et ses habitant.e.s (son artère principale, sa Basilique). mais plus encore via l’alternance ludique d’atmosphères variées susceptibles de s’adresser à n’importe quel pianiste en apprentissage. Un peu de technique certes, mais surtout beaucoup d’écoute et de sensibilité y sont sollicités, afin que le mystère, la sentimentalité ou bien l’effervescence en soient restitués. Un peu de chant (ad lib. !) peut même y trouver sa place avant l’une des pièces…
» Cette création, et plus généralement la composition, ont suscité beaucoup de questions de la part des jeunes instrumentistes lors de nos rencontres : ce n’est pas le moindre intérêt d’une telle expérience que de faire face à leurs interrogations et de tenter d’y répondre. Pour cela et pour le concert, qu’ils / elles en soient remercié·e·s !!
» La partition appartient maintenant à celles et ceux qui s’en saisiront, permettant à l’esprit de la Biennale de perdurer sans attendre, avec impatience, l’édition 2026. «
Thibault Maillé

